Souvent prescrits en combinaison avec d'autres médicaments, tels que des analgésiques ou des anti-inflammatoires, les décontractants musculaires ou myorelaxants permettent de réduire les douleurs liées à des contractures musculaires. En interférant avec la transmission des signaux nerveux au niveau des muscles, ils permettent de les détendre en bloquant la transmission des influx nerveux responsables de ces contractions.
4 raisons d’y avoir recours :
- Des courbatures intenses ;
- Un torticolis ;
- Des douleurs dorsales ;
- De la fibromyalgie.
Les 2 principaux types de décontracturants existants :
- Les myorelaxants à action périphérique : ils agissent directement sur les muscles.
- Les myorelaxants à action centrale : ils opèrent sur le système nerveux central pour induire une relaxation musculaire.
Plusieurs formulations possibles :
- Les crèmes, gels, huiles et sprays de massage ou patchs chauffants sont disponibles sans ordonnance. Ils se composent de produits naturels, comme de l’arnica, de l’huile essentielle de gaulthérie couchée ou de menthe poivrée. Ils possèdent des propriétés anti-inflammatoires et décontracturantes qui permettent d'apaiser les traumatismes d'origine musculaire.
- Les comprimés et les gélules nécessitent une prescription médicale pour être délivrés en officine. Plus puissants, le médecin doit évaluer l’état musculaire, tout en tenant compte des antécédents médicaux.
Bien que les myorelaxants soient efficaces pour soulager les douleurs musculaires, ils peuvent toutefois entraîner des effets secondaires indésirables comme :
- Des nausées ;
- Des troubles digestifs (diarrhée, constipation) ;
- Des douleurs intestinales ;
- De la somnolence ;
- Des éruptions cutanées.
Ils sont par ailleurs contre-indiqués chez les femmes enceintes et allaitantes, les personnes ayant des allergies importantes et des antécédents de choc anaphylactique, ainsi que chez les patients épileptiques.
Vigilance ! Les myorelaxants sont prescrits à des doses et des durées limitées. N’en abusez pas !