Connu à travers le monde comme le protecteur de tous les amoureux, Saint-Valentin était aussi le patron des épileptiques. Il patronne non seulement les patients atteints d’épilepsie, mais aussi de maladies nerveuses, selon The John Paul II Foundation. Pour mieux faire connaître cette maladie neurologique chronique et ses différentes manifestations, pour combattre la méconnaissance et les préjugés… l'association Épilepsie-France lance cette année une campagne nationale : « L’épilepsie, parlons-en ! »

L’épilepsie qu’est-ce que c’est ?

Ce trouble neurologique cérébral se caractérise par une augmentation soudaine de l’activité des cellules nerveuses cérébrales qui parcourent les nerfs. Cet influx nerveux excessif et brusque engendre des décharges « électriques » soudaines, de véritables « éclairs » provoquant des crises épileptiques.  Deux phénomènes peuvent ensuite se produire :

• L’épilepsie partielle. Les crises partielles ou focales prennent naissance lorsque les influx nerveux sont anormaux dans une zone localisée du cerveau. Cela peut engendrer des symptômes variés : troubles de la vision, de l’audition, du langage, manifestations motrices ou sensitives des membres, modifications de perception de l’environnement, …
• L’épilepsie généralisée. Les crises généralisées saisissent les deux hémisphères cérébraux, se diffusent à tous les neurones de manière simultanée. Les symptômes touchent l’ensemble du corps.

Enfin, les crises peuvent avoir un point de départ focal et se généraliser, on parle alors de crises généralisées secondaires.

Une maladie multifactorielle

Il existe de nombreuses crises et maladies épileptiques de gravité variable en fonction de certains facteurs :

• L’âge d’apparition des crises d’épilepsie : bébé, enfant, adolescent, adulte ou personne âgée.
• Les causes sous-jacentes :
  • Une composante génétique.
  • Des lésions cérébrales suite à :
    • Une méningite ou une encéphalite ;
    • Un traumatisme crânien, ou un AVC ;
    • Une malformation cérébrale au cours de la grossesse ;
    • Une tumeur ;
    • Une maladie neurologique, métabolique ou dégénérative.
  • Un alcoolisme chronique.
• La nature et la fréquence des crises épileptiques.
• La réponse au traitement anti-épileptique.

Comment poser un diagnostic ?

Par la description clinique des crises, et l’électro-encéphalogramme (EEG) qui enregistre l’activité électrique du cerveau ainsi que d’autres examens neuro-radiologiques.