Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) se manifeste généralement par des cycles irréguliers, une hyperpilosité, une acné persistante ou encore une prise de poids inexpliquée.
La première étape passe par l’interrogatoire et l’examen clinique, afin d’évaluer la fréquence des menstruations et la présence de signes physiques liées à un excès d’androgènes. Viennent ensuite les analyses sanguines, mesurant les hormones sexuelles, la glycémie et parfois l’insuline, pour déceler un déséquilibre métabolique.
En cas de suspicion de SOPK
- Un bilan hormonal est pratiqué entre le 2e et le 5e jour du cycle menstruel. Il inclut le dosage de plusieurs hormones : la FSH et la LH produites par l’hypophyse, la testostérone circulante, l’androsténedione, le sulfate de déhydroépiandrostérone (SDHA). D'autres hormones peuvent être également dosées comme la prolactine (jouant un rôle notamment dans la reproduction et lors de l’allaitement), l’hormone 17 bêta-œstradiol qui intervient pendant l’ovulation, l’hormone 17 hydroxy progestérone et le TSH (thyroid-stimulating hormone) qui stimule la thyroïde.
- Un bilan métabolique avec un dosage de la glycémie et éventuellement de l’insulinémie qui affiche des taux élevés en cas de SOPK, ainsi qu’un bilan lipidique pour mesurer les taux de cholestérol et des triglycérides.
- Une échographie abdominopelvienne transvaginale pour détecter les ovaires polykystiques et exclure d'autres causes possibles des symptômes.
Un diagnostic fiable repose généralement sur la présence d’au moins deux des trois critères de Rotterdam : troubles menstruels, excès d’androgènes (clinique ou biologique) et aspect polyfolliculaire visible à l’échographie.