Moins connu que l’endométriose, le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques) est le trouble hormonal le plus fréquent chez les femmes en âge de procréer selon l’INSERM. Il entraîne une production excessive d’androgènes, en particulier de testostérone, habituellement produite en petite quantité dans l’organisme féminin.

S’il n’existe pas de traitement spécifique du SOPK et qu’il est uniquement symptomatique, plusieurs approches naturelles peuvent offrir un soulagement notable.

Soigner l’alimentation

Les aliments à IG bas, riches en fibres, en légumes, en antioxydants, en protéines maigres aident à réguler les niveaux de sucre dans le sang et à améliorer la sensibilité à l'insuline. Les acides gras oméga-3, trouvés dans les poissons gras et les graines de lin, contribuent à réduire l'inflammation et à améliorer la santé hormonale. Cela permettra aussi de mieux gérer la prise de poids et de prévenir les risques de développer du diabète ou des problèmes cardiovasculaires.

Les vitamines A, C, E et des oligo-éléments comme le zinc, le manganèse et le sélénium sont essentiels pour combattre les radicaux libres et améliorer la santé générale.

Soutenir l’équilibre hormonal

La vitamine D, l’inositol (particulièrement le myo-inositol) jouent un rôle crucial dans la régulation hormonale et la diminution des douleurs abdominales.

La vitamine B7, ou biotine, soutient le métabolisme des graisses et des glucides, améliorant ainsi l'équilibre hormonal. Elle contribue également à une meilleure gestion des symptômes du SOPK.

Gérer le stress

En excès, il entraîne souvent une production excessive de cortisol qui perturbe l’équilibre hormonal de l’organisme et peut exacerber les douleurs liées au SOPK. Les techniques de relaxation comme la méditation, la sophrologie, la relaxation, la respiration profonde ainsi que la cohérence cardiaque participent à atténuer les tensions corporelles et à soulager les symptômes.

Pratiquer une activité physique douce

Pratiquer des exercices modérés comme la marche ou le yoga favorise la circulation sanguine et permet de détendre les muscles, réduire les crampes abdominales, de retrouver un meilleur sommeil et d’améliorer le bien-être général. Zoom sur les aides naturelles.

Miser sur la phytothérapie

Certaines plantes médicinales peuvent soulager les douleurs associées au SOPK. Par exemple, le curcuma et le fenouil possèdent des propriétés anti-inflammatoires qui contribuent à réduire les crampes et les inconforts.

Limiter les perturbateurs endocriniens

Présents dans l’alimentation industrielle (additifs, sucre...) les produits cosmétiques non certifiés, produits d’entretien toxiques, environnement pollué viennent perturber l’équilibre hormonal.

En combinant ces solutions naturelles, on peut apprendre à gérer plus efficacement les douleurs liées au SOPK et améliorer son confort de vie.