Maladie virale, le chikungunya est transmis par deux types de moustiques dont le moustique tigre. Il se manifeste par une forte fièvre, des douleurs articulaires intenses, une fatigue persistante, une éruption cutanée et des maux de tête. Bonne nouvelle : quelques stratégies bien choisies réduisent fortement le risque d’exposition.
Répulsifs, une première barrière
L’application régulière d’un répulsif cutané reste la méthode la plus efficace. Sprays, crèmes, lotions, gel, roll on… si tous les produits ne se valent pas, ceux à base d’IR3535, de DEET ou d’icaridine sont particulièrement efficaces et protègent plusieurs heures. À mettre sur les zones découvertes, il convient de renouveler selon la durée d’action indiquée, et plus particulièrement après la baignade ou une forte transpiration. Les huiles végétales seules ne suffisent pas.
Moustiquaires et textiles, un duo indispensable
Imprégnées d’insecticide, les moustiquaires restent la solution la plus sûre la nuit. Tendues autour du lit ou fixées aux fenêtres, elles empêchent toute intrusion. Pour les nourrissons, c’est un dispositif essentiel.
Le jour, vêtements longs, légers et couvrants réduisent les risques. Les couleurs claires sont vivement recommandées, les moustiques étant attirés par les teintes sombres.
Vaccination : une option pour les plus vulnérables
Depuis 2024, un vaccin est proposé aux seniors, aux voyageurs immunodéprimés, aux femmes enceintes et aux personnes de plus de 18 ans présentant des comorbidités (hypertension artérielle, diabète, maladies cardiovasculaires, respiratoires, rénales, hépatiques ou neurovasculaires) se rendant ou vivant en zones à forte circulation. Si le vaccin ne remplace pas les répulsifs… il limite les formes sévères et les complications.