Selon une étude menée par OpinionWay pour la Fédération Française d’Orthodontie en octobre 2024, seuls 3 Français sur 10 savent qu’un suivi orthodontique peut débuter dès 6 ans, contre 35 % qui l’imaginent à 10 ans. Pourtant, c’est bien à cet âge, quand les premières molaires définitives apparaissent, que l’orthodontiste peut identifier des signes de déséquilibre : mâchoire trop étroite, alignement imparfait, troubles respiratoires ou difficultés de mastication.
Une période clé pour prévenir plutôt que corriger
Entre la chute des dents de lait et l’éruption des dents définitives, les structures osseuses restent malléables. Cette souplesse permet de corriger facilement des anomalies de croissance ou d’abandonner certaines habitudes comme la succion du pouce.
Un diagnostic précoce ne conduit pas forcément à un appareil : une surveillance attentive suffit souvent. En revanche, si nécessaire, un traitement interceptif — par exemple un appareil amovible ou un dispositif fixe au niveau du palais — peut accompagner la croissance et prévenir des déséquilibres durables.
Un réflexe de santé globale
L’objectif est clair : faciliter d’éventuelles corrections futures, les rendre plus courtes, moins contraignantes et préserver un développement harmonieux du visage. Raison suffisante pour que la visite chez l’orthodontiste dès 6 ans devrait devenir aussi naturelle qu’un contrôle chez le dentiste ou le pédiatre. Mieux vaut guider la croissance que réparer plus tard !
L’orthodontie est une spécialité médicale qui répond à des enjeux fonctionnels majeurs : mieux respirer, mieux manger, mieux dormir et mieux s’exprimer.
