Le vieillissement de la population française s’accélère. D’ici 2050, une personne sur trois aura plus de 60 ans (INSEE) et 92 % des personnes de plus de 65 ans veulent vivre chez elles. L’UFSBD le rappelle : négliger sa santé bucco-dentaire accélère la perte d’autonomie. Après 65 ans, un fatalisme s’installe face aux troubles bucco-dentaires, souvent relégués derrière d’autres maladies chroniques, alors même qu’ils constituent un levier essentiel de santé globale.
Pourquoi la bouche devient plus vulnérable ?
Avec l’âge, la production de salive diminue, réduisant la protection naturelle contre les infections, les caries et les inflammations. Pourtant, après 65 ans, la santé dentaire passe trop souvent au second plan. Douleurs, fragilité, maladies chroniques… espacent les visites chez le dentiste, surtout après 72 ans. Résultat : caries, inflammations, difficultés à mâcher et déchaussements sont autant de portes d’entrée dans la spirale de la dénutrition, elle-même facteur de fragilité et de chutes, véritable menace pour l’autonomie.
Renforcer les gestes simples pour rester autonome
Brossage minutieux deux fois par jour, utilisation d’un dentifrice fluoré, des brossettes interdentaires, un suivi régulier, l’adaptation et le nettoyage des prothèses, sans oublier une bonne hydratation pour compenser la réduction salivaire… sont des actions quotidiennes simples et efficaces pour ralentir le vieillissement oro-dentaire et préserver son autonomie.
Prendre soin de sa santé bucco-dentaire, c’est investir durablement dans son « Bien Vieillir ».