La respiration est une fonction plus que vitale et l’oxygène est notre première nourriture, avant même les aliments mis dans notre assiette. Il nourrit les globules rouges du sang, qui le distribue à son tour à nos tissus et nos organes. Grâce à la respiration, le corps humain communique avec l’extérieur. Nous ventilons l’organisme
Ces deux mouvements rythment notre quotidien
En inspirant nous faisons entrer l’air pur. À chaque inspiration, la cage thoracique s’élargit. Le diaphragme s’abaisse afin de laisser les poumons se remplir d’air, apportant l'oxygène indispensable à notre système sanguin pour nourrir les tissus et les cellules.
À l’expiration, nous rejetons les impuretés. Le diaphragme remonte, les côtes se resserrent pour expulser l’air chargé de toxines (CO2). Contrôlée par le système neveux, la respiration réflexe aide aussi à harmoniser le corps et l’esprit
Pourquoi s’en préoccuper ?
Nous sommes également faits de pensées et d’émotions qui provoquent des changements de rythmes respiratoires. Lorsque nous subissons une angoisse, une frayeur, une peur… le diaphragme se bloque. Souffle court ou coupé, oppression, nœud dans la gorge, ventre noué, boule à l’estomac… beaucoup de ces petits maux pourraient disparaître si nous prenions le temps de bien respirer. En apprenant à respirer et à expirer, comme avec la cohérence cardiaque, on maîtrise sa respiration, on arrive à la rythmer ou à la mobiliser afin de réharmoniser le corps et l’esprit. On améliore ainsi considérablement la qualité de vie. La respiration ventrale lente et profonde reste le meilleur des anxiolytiques naturels.
Des effets bénéfiques ont également été démontrés sur de nombreuses pathologies comme l’hypertension, l’asthme, la maladie coronarienne, la fibromyalgie, l’anxiété, le stress et la dépression.