Lorsque le mercure s’emballe, le corps lutte pour maintenir une température stable. Avec l’âge, les mécanismes de thermorégulation fonctionnent moins bien. Le nombre de glandes sudoripares, responsables de l’évacuation de la chaleur, diminue. Stimulées en permanence par la chaleur (diurne et nocturne), ces glandes s’épuisent au bout de quelques jours et la production de sueur devient insuffisante. Or, la transpiration est essentielle pour rafraîchir l’organisme. Ceci explique pourquoi l’organisme n’arrive plus à réguler. Le moindre épisode de chaleur intense peut provoquer un coup de chaleur, une forme d’hyperthermie, parfois fatale. Sans compter que le cerveau perçoit moins bien la soif, rendant la déshydratation insidieuse.
Des traitements parfois aggravants
À ce déséquilibre hydrique s’ajoutent les pathologies chroniques existantes (diabète, hypertension), la prise de certains médicaments (diurétiques, hypotenseurs, neuroleptiques) qui viennent perturber la réponse physiologique ou augmenter les pertes hydriques. La combinaison d’un traitement inadapté avec une exposition prolongée peut avoir des conséquences dramatiques, allant jusqu’à l’hospitalisation.
La prévention passe par des réflexes simples mais incontournables
Fatigue, vertiges, fièvre inexpliquée ou comportement inhabituel doivent alerter. Trop souvent, ces signes passent inaperçus, retardant la prise en charge. Pourtant, des gestes simples sauvent : rester au frais (ventilateur, volets fermés), s’hydrater régulièrement, éviter les sorties aux heures les plus chaudes, privilégier une alimentation riche en eau…
Face à la montée des températures, il est crucial d’anticiper. Appelez le 0800 06 66 66, le numéro vert canicule info service en cas de besoin. Gratuit et ouvert de 9 heures à 19 heures, il est là pour vous guider sur les bons réflexes.