Selon l’Institut Curie, le cancer du poumon est le deuxième cancer le plus fréquent chez l’homme (33 438 nouveaux cas en 2023) après celui de la prostate, et le troisième chez la femme (19 339 nouveaux cas en 2023), après celui du sein et du colon. Il demeure la principale cause de mortalité par cancer.
Les facteurs de risque
Si le tabac reste le premier facteur de risque de développer un cancer du poumon, avec ses 70 substances reconnues comme cancérigènes, il n'est pas le seul ! Le tabagisme passif comme le tertiaire, l’amiante, les éléments radioactifs (radon, rayons X et gamma), la pollution atmosphérique, l’exposition à des produits chimiques, les maladies chroniques des bronches et des poumons (BPCO, tuberculose, emphysème pulmonaire), les antécédents familiaux… peuvent également jouer un rôle. Le cancer est une maladie multifactorielle (génétiques, environnementaux et comportementaux).
Détecter les symptômes pour agir rapidement
Caractérisé par une multiplication anarchique de cellules anormales dans le tissu pulmonaire, notamment au niveau des bronches et plus rarement au niveau des cellules des alvéoles, le cancer du poumon est souvent asymptomatique à ses débuts. Les premiers signes, comme une toux persistante qui ne disparaît pas avec des médicaments, des douleurs thoraciques ou des difficultés respiratoires, passent inaperçus, rendant un diagnostic précoce difficile. Un essoufflement à l’effort, même pour des tâches simples, une voix enrouée, une fatigue extrême, des infections pulmonaires récurrentes ou encore des crachats de sang doivent alerter.
L’arrêt du tabac, la surveillance médicale, un scanner thoracique se veulent les mesures préventives les plus efficaces. Agir tôt, c’est offrir une meilleure chance de guérison.