Avec 1,34 cas pour 100 000 habitants et une hausse préoccupante des formes sévères, l’anaphylaxie progresse silencieusement. En quelques minutes, elle peut mettre une vie en danger - et bien souvent, elle frappe sans prévenir. Le choc anaphylactique est lui-même la forme la plus sévère de l’anaphylaxie.
Les mécanismes de l’anaphylaxie ?
Une réaction allergique disproportionnée de l’organisme par une libération massive d’histamine et autres médiateurs inflammatoires par le système immunitaire.
Résultat : rougeurs soudaines, démangeaisons intenses, gorge qui se serre, œdème de Quincke (spasme laryngé) et du visage, difficultés respiratoires, crise d’asthme, douleurs abdominales, nausées, vertiges, malaise, perte de connaissance, voire coma.…
Quels allergènes en cause ?
Aliments (60% des cas), piqûres d’abeilles, de guêpes et de frelons (16% des chocs anaphylactiques), médicaments - comme les anti-inflammatoires, l’aspirine, les bêta-bloquants, les antibiotiques - ou encore les produits anesthésiques ((16% des anaphylaxies), ou bien le latex (4% des cas) … Cette réaction allergique extrême survient quelques minutes après un contact avec un allergène.
Le bon réflexe : l’adrénaline !
L’unique traitement d’urgence est l’adrénaline, à injecter dès les premiers symptômes à l’aide d’un stylo auto-injecteur. Seulement, moins de 30 % des personnes à risque en possèdent une sur elles au moment de la crise. Pire encore : beaucoup ignorent comment s’en servir.
Le bon geste ? Allonger la victime, injecter immédiatement l’auto-injecteur dans la cuisse, appeler les secours (composez le 15 (Samu), le 18 (pompiers) ou le 112 (numéro d’urgence européen)), surveiller jusqu’à l’arrivée des professionnels.
Toute personne allergique sévère doit toujours avoir son stylo auto-injecteur d’adrénaline à portée de main. Le pharmacien peut vous aider à le tester, à reconnaître les signes d’alerte et à former votre entourage. Prévenir, c’est protéger.