En France, les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de décès chez les femmes, devant les cancers, particulièrement après 50 ans. Cependant, les symptômes sont souvent plus discrets que chez les hommes, ce qui les rend parfois plus difficiles à diagnostiquer à un stade précoce.
Un ressenti atypique pour les femmes
La principale manifestation demeure une douleur en étau irradiant dans le bras et la mâchoire due à une occlusion brutale et complète de l’artère coronaire chez l’homme comme chez la femme. Cependant, dans un cas sur deux, pour cette dernière, il s’agit d’une gêne dans la poitrine, atypique parfois associée à un essoufflement à l’effort et à une fatigue plus intense. Les symptômes cardiaques chez les femmes peuvent aussi inclure des troubles digestifs, des sensations de brûlures isolées dans la gorge avec un essoufflement, qui peuvent faire penser à un sentiment d’angoisse. Souvent confondus avec des symptômes de reflux gastro-œsophagien ou des crises d’angoisse, lorsqu’ils se produisent en combinaison avec un essoufflement et une sensation de fatigue excessive, ils peuvent signaler un problème cardiaque sous-jacent.
Les trois étapes clés de la vie hormonale féminine
- La contraception hormonale peut influencer les risques cardiovasculaires, en particulier chez les femmes ayant des antécédents de maladies cardiaques. Il est donc essentiel de discuter des choix contraceptifs avec son médecin pour identifier les options les plus adaptées.
- Pendant la grossesse, les femmes peuvent connaître des modifications physiologiques importantes, qui impactent leur cœur et leur circulation sanguine. Des consultations régulières sont cruciales pour éviter des complications comme l’hypertension gravidique ou la pré-éclampsie.
- À la ménopause, la baisse des niveaux d’œstrogènes expose les femmes à un risque accru de maladies cardiovasculaires. Cette phase doit être l’occasion d’un suivi médical renforcé, d’un bilan de santé régulier et d’un ajustement des habitudes de vie.
Il est possible d’agir soi-même en repérant ces facteurs de risques et en travaillant sur son hygiène de vie, en se soumettant à des contrôles réguliers, et en communiquant de tout signe de faiblesse à son médecin.