Si la pilule est le moyen de contraception le plus utilisé en France, elle n’est pour autant pas la seule alternative possible pour se protéger d’une grossesse non désirée. Si pendant longtemps cette responsabilité reposait principalement sur les femmes, elle concerne désormais tout autant la gente masculine.
L’essentiel est de choisir une méthode avec laquelle on se sent bien et qui convient au couple. En voici 10 que l’on peut classer en 4 grandes familles.
Les contraceptions naturelles
- Le coït interrompu. Cette technique consiste à retirer le pénis du vagin avant l'éjaculation. Elle nécessite pour les messieurs, une bonne connaissance de leur anatomie et une bonne réactivité pour être suffisamment fiable.
- La méthode Ogino. Elle vise à éviter les rapports sexuels pendant la période de fertilité. Elle exige pour les femmes, d’étudier leur cycle menstruel pour déterminer les jours où elles ovulent.
Les contraceptions mécaniques
Elles empêchent le passage des spermatozoïdes vers l'intérieur de l'utérus.
- Le préservatif féminin. À usage unique, il s’insère dans la cavité vaginale.
- Le préservatif masculin. Également à usage unique, ce dispositif en latex se déroule sur le pénis en érection pour le recouvrir.
- L’anneau vaginal. Imprégné d’hormones (œstrogènes et/ou progestérone) cet implant flexible s’insère dans le vagin et reste en place trois semaines en moyenne.
- Le stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU). Hormonal ou en cuivre, il s’introduit à l’intérieur de l’utérus par le gynécologue. En modifiant la muqueuse utérine, il empêche toute nidation. Il doit être retiré tous les cinq ans et remplacé par un nouveau modèle.
Les contraceptions hormonales
- La pilule. Sous forme de comprimés à prendre chaque jour (pendant 21 ou 28 jours selon le type de pilule), elle agit en bloquant l’ovulation. Elle est prescrite par le gynécologue et nécessite un suivi médical régulier.
- L’implant. Ce dispositif ressemblant à un bâtonnet s’insère dans le bras par le biais d’une petite incision réalisée par le gynécologue. Il se change tous les trois ans en moyenne.
- Le patch. Également à base d’hormones, il se colle sur la fesse et se diffuse dans le sang. Il se renouvelle chaque semaine.
- La pilule du lendemain n'est pas une contraception régulière ! Elle se prend de manière exceptionnelle dans les 72 heures environ après un rapport sexuel, en cas d’oubli de contraception. Elle est disponible à l’officine sans ordonnance.
Les contraceptions ni hormonales ni mécaniques
- Les spermicides, sous forme de crèmes, de gel ou d'ovules insérés au fond du vagin, rendent inactifs ou détruisent les spermatozoïdes.
- La contraception définitive (stérilisation chez les hommes, la ligature des trompes chez la femme) implique une intervention chirurgicale.
Attention ! Seuls les contraceptifs internes ou externes vous protègent des IST (Infections Sexuellement Transmissibles). Pour les autres, il est recommandé de les associer à une méthode complémentaire pour un maximum de protection.
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