Une mycose vaginale n’est ni une vaginose ni une cystite ! Également connue sous le nom de candidose vulvovaginale, cette infection de la muqueuse vaginale est très fréquente et sans gravité. Elle est le plus souvent due à la prolifération de champignons, notamment le candida albicans. Lorsque la mycose atteint à la fois la vulve et le vagin, on parle alors de mycose vilvo-vaginale.
Fréquentes, ces infections fongiques surviennent à causes de différents facteurs comme :
- Les fortes chaleurs qui créent avec l’humidité un environnement propice à la prolifération de champignons ;
- Le port de sous-vêtements synthétiques trop serrés et humides ;
- Les baignades à la piscine (chlore) ou dans la mer (eau salée, sable…) ;
- Un déséquilibre de la flore vaginale lié à :
- L’influence des hormones (période de grossesse, cycle menstruel, ménopause, etc.) ;
- Certains médicaments (antibiotiques, pilules contraceptives), le diabète, la fatigue, le stress… ;
- Une hygiène intime excessive (toilette trop fréquente et gel douche inadapté).
3 symptômes pour reconnaitre une mycose vaginale :
- Démangeaisons de la vulve et du vagin ;
- Pertes blanchâtres et épaisses ;
- Douleurs lors des rapports sexuels et de la miction.
Comment la soigner ?
De nombreux traitements anti-mycoses sont vendus sans ordonnance tels que des crèmes anti-fongiques ainsi que des ovules à insérer dans le vagin.
Prévenez-la en :
- Utilisant des produits d’hygiène intime doux avec un pH physiologique neutre ;
- Évitant les douches vaginales ;
- Privilégiant des sous-vêtements en coton ;
- Enlevant rapidement son maillot de bain après la baignade ;
- Changeant régulièrement de protections menstruelles, toutes les 4 à 6 heures même en cas de flux léger.
Si vous pouvez la traiter en automédication après avoir pris conseil auprès de votre pharmacien, mieux vaut consulter un médecin si c’est la toute première mycose vaginale, ou si les symptômes n’ont pas complètement disparu ou reviennent après la fin du traitement.