Longtemps négligée, cette phase préparatoire est pourtant essentielle. Le corps n’aime pas les ruptures brutales. Période de transition douce, la prétox prépare le métabolisme en amont pour éviter les coups de pompe, stimuler les organes émonctoires et maximiser les effets recherchés. Elle remet l’organisme sur de bons rails avant d’exiger de lui un effort supplémentaire.
Alléger progressivement son assiette
On réduit certains aliments pro-inflammatoires et difficiles à éliminer, comme les sucres rapides, les plats transformés, l’alcool, le café et les graisses saturées. On renforce fibres, fruits frais et légumes colorés et de saison. Résultat, la digestion devient plus facile, la glycémie plus stable, l’énergie mieux répartie et le sommeil de meilleure qualité.
S’hydrater, bouger, respirer
Boire de l’eau régulièrement tout au long de la journée active les organes émonctoires. Les tisanes drainantes à base de romarin et de bouleau, par exemple, stimulent en douceur.
Une activité physique modérée, une marche rapide, une balade à vélo, s’oxygéner… Rien de tel pour favoriser la circulation sanguine et l’oxygénation cellulaire, activer le travail du foie, des reins et de la peau.
Dormir mieux pour mieux éliminer
Le sommeil participe autant à la prétox que l’alimentation et l’exercice physique. Pendant la nuit, le corps régénère ses tissus et trie ses déchets cellulaires. Se coucher plus tôt, décrocher des écrans et instaurer un rituel calme amplifient les résultats.
La prétox n’est pas une punition, mais un ajustement progressif. Trois à cinq jours suffisent à relancer doucement le corps.