Issu de la fermentation de fruits, de grains et de tubercules, l’alcool a des effets immédiats sur l’organisme et le cerveau. En fonction du taux d’éthanol dans le sang et la capacité de chacun à résister, il entraine une sensation de détente, d’euphorie, d’excitation, voire une sur-estimation de soi et donc des prises de risque.
Sur le long terme, le danger va plus loin que l'ivresse
Si pour certains, boire tous les jours est une habitude, ils n'en sont pas moins en danger. Sur le long terme, l’alcool impacte aussi la santé des petits consommateurs. Au-delà de 10 verres par semaine, l’espérance de vie se réduit de plusieurs années. Selon l’Assurance Maladie, en 2015, l'alcool a été responsable de 7 % des décès chez les Français de plus de 15 ans. Sur les 41 080 décès attribuables à l'alcool, près de 74 % concernaient les hommes et 26 % les femmes.
L’alcool augmente le risque de :
- Cancers - de la bouche et de la gorge (larynx, pharynx), de l’œsophage, du foie, du côlon, du rectum, et du sein ;
- Maladies cardiovasculaires - hypertension artérielle, cardiopathie ischémique ou angine de poitrine, myocardiopathie alcoolique (atteinte du muscle du cœur), troubles du rythme cardiaque pouvant augmenter le risque de mort subite, accident vasculaire cérébral (AVC) ;
- Maladies du foie et du tube digestif - stéatose (accumulation de graisse au niveau du foie), fibrose, cirrhose, hépatique aiguë alcoolique, gastrite (inflammation de la paroi intérieure de l’estomac), pancréatite ;
- Maladies métaboliques - hypoglycémie, augmentation des triglycérides, goutte, dénutrition, ostéoporose, etc.) ;
- Maladies neurologiques - troubles cognitifs, altération de la mémoire, des capacités de planification, d’attention et de prise de décision, inadaptation de certains mouvements, syndrome de Korsakoff, polynévrite (inflammation du nerf optique), épilepsie, anxiété, dépression, etc.