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Publié le 04/08/2022 | La Rédaction

Gynécologie & Urologie

Comment reconnaitre une mycose d’une vaginose ?

Mycose et vaginose sont deux types d’infections gynécologiques que la plupart des femmes connaissent ou connaitront dans leur vie. Voici comment les différencier pour bien les soigner.

Baignades, maillots de bain serrés et humides, transpiration, sable, sel, épilation intégrale … entraînent bien souvent un déséquilibre du microbiote vaginal et provoquent des infections vulvo-vaginales. Les vaginoses et les mycoses sont des problèmes typiquement féminins au même titre que les infections urinaires.

Mycose ou candidose vulvo-vaginale est une infection liée à une prolifération anormale d'un champignon présent dans l'organisme, le plus souvent candida albicans. Elle est dite récidivante dès lors qu’elle apparait plus de 4 épisodes par an.

  • Les symptômes typiques : pertes blanches épaisses à l'aspect de lait caillé, démangeaisons, douleurs, gonflement vulvaire. Elle peut toucher vulve, lèvres et/ou vagin.
  • Que faire ? Appliquez une crème antifongique sur la vulve. Insérez un ovule antifongique dans le vagin. En cas de récidive, votre médecin peut vous prescrire un antifongique par voie orale, en une seule prise.

Vaginose ou vaginose bactérienne est une infection liée à une prolifération anormale de microbes tels des mycoplasmes uréaplasma uréalyticum ou gardnerella vaginalis, présents habituellement dans le vagin.

  • Les symptômes typiques : pertes grises, jaunâtres avec de fortes odeurs de poisson ou d’œuf pourri, démangeaisons, douleurs.
  • Que faire ? Pour la soigner vous devez consulter un médecin. Les vaginites guérissent le plus souvent facilement avec un traitement antibactérien sous forme d’ovules ou des antibiotiques, généralement à base de métronidazole.

Pensez aussi à l'homéopathie (Monilia albicans, Apis mellifica, Endhométrol®). L'utilisation répétée de ces traitements pour éradiquer champignons ou microbes peut déséquilibrer la flore vaginale et contribuer à entretenir le problème.

Consultez-nous ! S’automédiquer est déconseillé et peut augmenter les risques de chronicisation et de passer à côté d'une pathologie plus grave (IST, chlamydia, MST, etc.).

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