Derrière ce mot hybride issu de la contraction des mots « diabète » et « boulimie » se cache une réalité alarmante qui consiste à exploiter le mécanisme métabolique du diabète de type 1 dit « insulinodépendant » lorsqu’il n’est pas contrôlé. La diaboulimie touche particulièrement les jeunes femmes attentives à leur image. Plus vulnérables, elles se trouvent souvent « prisonnières » d’une double contrainte : gérer leur maladie tout en répondant aux diktats esthétiques.
Un dérèglement aux conséquences sévères
Sans insuline, le glucose ne pénètre pas dans les cellules et s'élimine dans les urines. Le corps, privé d’énergie, puise alors dans ses graisses et ses muscles, provoquant un amaigrissement rapide mais extrêmement dangereux à long terme : acidocétose, atteintes rénales, problèmes cardiovasculaires, troubles de la vision, etc.
Repérer les signaux et désamorcer le danger
Variations brutales de poids, sautes d’humeur, contrôle obsessionnel du sucre ou refus d’injection, sont autant d’indices à ne pas ignorer et à inciter à consulter sans tarder.
Si en parler tôt avec un diabétologue ou un psychologue permet d’éviter le pire, certaines actions doivent être mises en place pour éviter la spirale de la diaboulimie.