Environ 11 000 Français découvrent chaque année qu’ils souffrent d’une insuffisance rénale chronique terminale (les reins ne fonctionnent plus), selon la FHP Reins.
Or, un dépistage annuel (non obligatoire) permettrait de dépister plus rapidement une anomalie rénale comme des calculs, une infection, la présence de kystes ou de tumeurs (malignes ou bénignes). Cela faciliterait également la prise en charge des malades avant que la pathologie ne soit à un stade trop avancé.
Les personnes ayant une prédisposition génétique, une obésité, du diabète, de l’hypertension ou âgées de plus de soixante ans sont davantage à risque. Il leur est vivement recommandé de se faire dépister au moins une fois par an.
4 examens requis :
- Une analyse d’urine. C’est la première démarche conseillée. Elle vise à rechercher la présence d’albumine et de créatinine. Quand tout va bien, les urines n’en contiennent pas.
- Une prise de sang. Elle consiste à effectuer un dosage de la créatinine sanguine (un déchet métabolique qui doit être également évacué par les reins). En cas d’anomalie, ils sont d’office détectés.
Ces résultats mettent en évidence un dysfonctionnement rénal s’il y en a un. Pour confirmer le diagnostic, il est nécessaire de réaliser des analyses complémentaires à savoir :
- Une échographie. Elle visualise les reins et les voies urinaires pour vérifier la présence de kystes ou toute autre anomalie.
- Une biopsie. Réalisée sous anesthésie locale, un prélèvement de tissu est effectué puis analysé.
Soyez vigilant ! N’attendez pas l’apparition de symptômes comme la fatigue, des troubles digestifs ou des crampes pour vous inquiéter. Parlons-en ensemble !