Troubles de l’assimilation, de l’utilisation et du stockage des glucides apportés par l’alimentation, le diabète se traduit par un excès de sucre dans le sang : l’hyperglycémie.
Lors des repas, l’apport de glucides, transformés essentiellement en glucose, fait augmenter le taux de sucre dans le sang. En réponse, le pancréas secrète de l’insuline, une hormone qui fait baisser la glycémie. Enfants, adultes, personnes âgées, cette maladie chronique atteint tous les âges.
Un diabète est avéré lorsque la glycémie est :
- Supérieure ou égale à 1,26 g/l à jeun, lors de deux dosages successifs, ou
- Égale ou supérieure à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.
Les 3 formes les plus courantes de diabète, selon la Fédération française des diabétiques :
- Le diabète de type 1, l’insulinodépendant (DID). Il concerne environ 10% des diabétiques. Il survient brutalement lorsque le pancréas ne fabrique plus suffisamment d’insuline. Cela se manifeste par : une soif intense, des urines abondantes et fréquentes, un amaigrissement rapide.
- Le diabète de type 2, l'insulinorésistance. Il touche plus de 90% des diabétiques. Il est la conséquence d’une mauvaise utilisation de l’insuline par les cellules de l’organisme (insulinorésistance). Il apparait généralement chez les plus de quarante ans ayant des antécédents familiaux, du surpoids, voire de l’obésité, une mauvaise alimentation, une faible activité physique, ou encore chez les sédentaire.
- Le diabète gestationnel. Cette forme de diabète de type 2 apparait chez 5% des femmes enceintes. Il survient le plus souvent au cours du deuxième trimestre de grossesse. Il s’agit d’un trouble de la régulation du glucose (glycémie), avec comme conséquence, un excès de sucre dans le sang ou hyperglycémie chronique. Il peut être responsable d’un surpoids de l’enfant à sa naissance.
Dépistez-le par une prise de sang à jeun, en effectuant des tests comme le dextro ou le SUDOSCAN.