À partir de la ménopause, certaines femmes ressentent un inconfort au niveau de la zone intime. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’avec la chute des hormones œstrogènes, également à l'origine de l'arrêt des cycles et des règles, les tissus vaginaux deviennent moins bien hydratés, plus fins, plus fragiles et donc plus sensibles.
SGUM, quels symptômes ?
Les signes sont :
- Vaginaux : une sécheresse vulvaire et vaginale, souvent accompagnée de picotements, de démangeaisons, d’irritations ou de brûlures, au niveau des petites lèvres ou de la vulve ;
- Sexuels : une hypersensibilité, une gêne, des douleurs ou des irritations avec une lubrification plus difficile lors de la pénétration, affectant la libido ;
- Troubles urinaires : des envies fréquentes d’uriner, des gènes ou de légères brulures pendant la miction (hors contexte d’infection urinaire), une sensation d’envie urgente de faire pipi (urgenturie), parfois accompagnée de fuites urinaires, souvent liées à un affaiblissement des muscles pelviens.
Comment les soigner ?
Les traitements locaux à base d'œstrogènes, tels que les crèmes à mettre sur la vulve et à l'intérieur de la zone vaginale ou les ovules, contribuent à améliorer considérablement ces symptômes en réhydratant les muqueuses vaginales. D’autres à base de substances hydrophiles (attirant l'eau) ou d’acide hyaluronique sont également à utiliser 3 fois par semaine le soir pour hydrater et favoriser la cicatrisation de la muqueuse.
Il est aussi recommandé d’employer des lubrifiants à base d’eau lors des rapports sexuels.
Les exercices de rééducation périnéale sont également conseillés pour renforcer les muscles du plancher pelvien responsables du contrôle de la vessie.
Des solutions existent pour améliorer significativement les symptômes et le confort intime au quotidien. Consultez un gynécologue pour avoir un traitement approprié.