Sorte de hamac tendu entre le pubis et le coccyx, le périnée soutient la zone du petit bassin contenant les voies digestives inférieures, urinaires et génitales. Tel un trampoline, il amortit les pressions abdominales au quotidien et assurent la continence urinaire.
Ces quelques gouttes d’urine, accidentelles ou involontaires, ne gâchent pas seulement la vie des femmes qui ont vécu une grossesse, un prolapsus génital, des cystites à répétition, les plus de 70 ans, … Une femme sur cinq de moins de 30 ans est concernée. Elles peuvent également toucher les hommes, ayant notamment subi une opération ou un cancer de la prostate.
Les 3 formes d’incontinence urinaire :
- Celle dite d’effort. Elle survient lorsque l’on tousse, rit, éternue, saute, soulève des charges, ou toute autre activité qui augmente la pression abdominale. Selon l’Assurance Maladie, elle représente 40% des incontinences urinaires.
- Celle précédée d’une envie urgente et incontrôlable de faire pipi, ou qui survient en dehors de tout effort : au repos, la nuit, etc. (10% des cas).
- Celle « mixte », associant les deux types d’incontinence. (50% des cas).
Rééduquez votre périnée !
- Renforcez les muscles du plancher pelvien. Imaginez que vous avez un ascenseur au niveau de l’anus. Faites-le remonter le plus haut possible, en maintenant la contraction le plus longtemps possible. Au bureau, dans les transports en commun, en voiture, debout dans une file d’attente, couché dans votre lit… toutes les occasions sont bonnes !
- Optimisez avec l’électrostimulation, ou stimulation électrique, qui consiste à insérer une électrode dans le vagin ou dans l’anus. Afin de travailler sur le biofeedback certains laboratoires proposent des dispositifs qui s’utilisent chez le spécialiste comme à la maison.
- Utilisez des solutions externes. Entre les tampons absorbants, les couches pour adultes, les appareils pour recueillir l’urine (hommes) ou encore mettre des sous-vêtements de protection, vous avez l’embarras du choix.
Si les fuites urinaires durent, consultez votre médecin généraliste et/ou votre urologue.