Après le diabète de type 1, maladie auto-immune, le type 2 lié à une résistance à l'insuline, le diabète gestationnel et enfin le MODY («Maturity Onset Diabetes of the Young»), forme héréditaire et asymptomatique de la maladie… voici le type 5. Cette dernière forme n’est ni une question de génétique auto-immune ni un problème de surpoids. Le diabète de type 5 se forme dans la privation, un manque chronique de nutriments essentiels. Il frappe surtout les jeunes de moins de 30 ans vivant dans des régions confrontées à la pauvreté alimentaire.
Quand la faim dérègle le métabolisme
Le diabète de type 5 découle d’un état de sous-nutrition prolongée, notamment durant l’enfance et l’adolescence. Une alimentation maternelle insuffisante, des infections répétées ou une insécurité alimentaire chronique entravent la croissance du pancréas. Sous-développé, ce dernier est incapable de produire suffisamment d’insuline pour réguler le sucre dans le sang. Ici, c’est la faim et la carence protéique qui installent le désordre métabolique.
Les premières recommandations
Offrir une alimentation équilibrée aux femmes enceintes, soutenir les enfants dès le plus jeune âge, protéger les aînés et assurer la sécurité alimentaire : autant d’actions essentielles pour freiner l’émergence de cette forme de diabète.
Le groupe de travail de la FID devrait publier en 2026 des lignes directrices internationales pour standardiser le diagnostic et la prise en charge.