Encore trop souvent méconnue, la bronchopneumopathie chronique obstructive n'est pas seulement une maladie. Selon l’OMS, la BPCO est aussi un terme utilisé pour décrire les affections pulmonaires chroniques caractérisées par une obstruction permanente de la circulation de l'air à l'intérieur des poumons.
Le tabac, principal facteur de risque
Touchant aussi bien les femmes que les hommes, la BPCO est l’une des conséquences graves du tabac (actif ou passif), bien avant les expositions professionnelles.
Que se passe-t-il ?
À force d’inhaler de manière prolongée des substances irritantes (pollution de l’air, poussières et produits chimiques, etc.), les muqueuses des voies respiratoires s’enflamment. Cette inflammation entraîne un rétrécissement progressif du calibre des bronches. L’air entre dans les alvéoles mais s’évacue mal.
N’attendez pas votre second souffle !
Si vous avez une « toux de fumeur », que vous crachez le matin afin d’évacuer les sécrétions qui se sont accumulées pendant la nuit, que vous avez plus de 40 ans et que vous êtes fumeur ou l’avez été, agissez !
Consultez votre médecin. Quel que soit le stade de la BPCO, l’arrêt du tabac est bénéfique.