Les maux de tête sont de fidèles compagnons qui nous rappellent parfois à l'ordre. Voici un tour d'horizon des plus fréquents et les astuces pour les dompter !

• La céphalée de tension est le plus courant des maux de tête. Elle touche les deux côtés du crâne, « en casque », dont la pression est d’intensité légère à modérée. La douleur est continue, non pulsatile, et ne s’accompagne pas de nausées ni de vomissements. Cette céphalée de tension se produit souvent après une journée stressante ou devant un écran d'ordinateur (fatigue, tension psychologique, etc.).
• La migraine est une diva des maux de tête. La douleur se localise d’un côté de la tête. Elle est lancinante ou pulsatile par des pulsations intenses avec une sensibilité à la lumière et au bruit, et peut s'accompagner de nausées.
• L’algie vasculaire de la face, appelée aussi céphalée en grappe ou encore « cluster headache », est un mal de tête rare mais extrêmement douloureux. Elle se caractérise par des douleurs intenses et perçantes, généralement localisées sur un côté de la tête, au niveau de l'œil, du front ou de la tempe,
• La céphalée sinusale arrive souvent en saison allergique (rhinite allergique, sinusite) ou à cause de problèmes structurels des sinus. Elle se manifeste par une douleur lancinante dans la région des sinus, telle que le front, les joues ou le nez.
• Le mal de tête après :
  • Un plat indigeste ou un repas trop copieux. Certains aliments peuvent provoquer des maux de tête, comme les produits laitiers ou le vin rouge. Identifiez vos déclencheurs et évitez-les pour garder la tête légère ;
  • Une prise d’alcool importante. Les maux de tête surviennent au réveil. Ils sont dus à la déshydratation, la toxicité de certains composants de l’alcool et à la perturbation du cycle de sommeil ;
  • Une prise de médicaments ou au cours d'une intoxication ;
  • Un traumatisme crânien ou une maladie intracrânienne (méningite, accident vasculaire cérébrale, hypertension intracrânienne, hémorragie méningée).

Si vos maux de tête deviennent fréquents, violents ou inhabituels, n'hésitez pas à consulter un professionnel de santé. Il saura déterminer la meilleure prise en charge pour vous.