Le mois de septembre, paré de la couleur or, met en lumière une réalité souvent méconnue : avec plus de 500 morts par an en France, le cancer demeure la première cause de mortalité par maladie chez les jeunes de moins de 20 ans.
Les formes les plus fréquentes
Les leucémies représentent près d’un tiers des diagnostics, suivies par les tumeurs cérébrales, les lymphomes, les neuroblastomes et les sarcomes. Chaque maladie nécessite une approche spécifique, adaptée à l’âge, au développement et aux besoins psychologiques des patients.
Des progrès mais des séquelles
Grâce aux avancées médicales depuis une cinquantaine d’années, aujourd’hui un peu plus de 8 enfants/adolescents sur 10 sont encore en vie 5 ans après le diagnostic. Reste que 20% demeurent en échec thérapeutique et un grand nombre gardent des séquelles physiques, psychologiques et sociales lourdes, impactant leur qualité de vie.
Un financement insuffisant
Moins de 3% des financements publics consacrés à l’oncologie ciblent les cancers pédiatriques. Cette faible part ralentit l’innovation et limite l’accès à des thérapies adaptées. « Septembre en Or » est plus qu’une campagne : c’est un appel à l’action collective. Marches, événements sportifs, campagnes de communication, collectes sont autant d’initiatives qui rappellent la nécessité de poursuivre le combat.
S’informer, relayer le message, soutenir la recherche : chacun peut contribuer, à son échelle, à transformer l’espoir en réalité.