Chaque année en France, 500 enfants et adolescents en moyenne meurent encore du cancer selon l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP).
D’après les données communiquées par l’Institut National du Cancer (INCa), les types de cancers les plus fréquents chez les moins de 15 ans sont :
- Les leucémies (28 %) ;
- Les tumeurs du système nerveux central (27 %) ;
- Les lymphomes (11 %).
Ils sont pris en charge dans des services spécialisés, par des médecins et par des chirurgiens pédiatres spécialisés en oncologie.
Le choix du protocole dépend des caractéristiques du cancer dont l’enfant est atteint :
- Le type de cancer ;
- La localisation de la tumeur ;
- Son stade ;
- L’âge du patient ;
- Son état de santé et ses antécédents médicaux et chirurgicaux ;
- Les contre-indications éventuelles à certains traitements ;
- L’existence d’essais cliniques dont il pourrait bénéficier.
Utilisés seuls ou en combinaison, les principaux traitements reposent sur :
- La chirurgie : c’est le principal traitement des tumeurs cancéreuses solides et découvertes à un stade précoce.
- La radiothérapie : elle consiste à détruire les cellules cancéreuses via des rayonnements ionisants, tout en épargnant dans la mesure du possible les tissus sains et les organes avoisinants.
- La chimiothérapie : elle vise à éliminer les cellules cancéreuses ou de les empêcher de se multiplier. Elle agit sur toutes les cellules qui se divisent, cancéreuses ou non, même sur celles qui n’ont pas été détectées par les examens d’imagerie.
- Les traitements médicamenteux : l’immunothérapie stimuler les défenses immunitaires de l’organisme contre les cellules cancéreuses. Quant aux thérapies ciblées, ce sont des médicaments qui bloquent la croissance et/ou la propagation des cellules tumorales en s’attaquant spécifiquement à certaines de leurs anomalies.
- La greffe de cellules souches hématopoïétiques : elle est requise en cas de risque élevé de récidive ou lors d’une rechute.
Des progrès considérables ont été enregistrés au cours des dernières décennies précise l'Institut National du Cancer (INCa). Ils permettent aujourd'hui de guérir quatre enfants sur cinq en moyenne.