Environ une trentaine de cas d’encéphalite à tiques sont enregistrés chaque année en France.
Bien que les infections restent à ce jour peu nombreuses, les conséquences sur la santé peuvent être graves et entraîner des séquelles à long terme. « 10 à 30% des personnes infectées développent des symptômes, généralement pseudo-grippaux. Parmi les personnes symptomatiques, 20 à 40% présentent des signes neurologiques de type méningite, » précise Elsa Quillery, co-coordinatrice de la dernière expertise de l'Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail).
Symptômes et conséquence
Moins répandue que la maladie de Lyme, l’encéphalite à tiques évolue en deux phases.
- La première se manifeste par une fièvre avec des troubles digestifs (nausées, vomissements), et des signes méningés (maux de tête, raideur de nuque).
- La seconde se caractérise par des signes méningés associés à des troubles divers (visuels et sensoriels) et des signes de paralysies des membres supérieurs qui font orienter le diagnostic vers une atteinte de l’encéphale. Plus sévère chez l’enfant que chez l’adulte, ses séquelles neurologiques sont possibles dans presque 50% des cas.
Traitement et prévention
S’il n’y a pas de traitement antiviral spécifique, la thérapeutique se veut strictement symptomatique. Seules les personnes qui travaillent en milieu forestier et qui sont particulièrement exposées, peuvent être vaccinées.
La prévention reste la meilleure défense en ayant les bons réflexes.
Avant toute activité en pleine nature dans les régions concernées, informez-vous sur les risques et discutez avec votre médecin d’une éventuelle vaccination.