L’intolérance au gluten est un problème assez courant. Elle se caractérise par des réactions indésirables à un ensemble de protéines naturellement présentes dans des céréales comme le blé, l’orge et le seigle.
Depuis quelques années on parle de « Sensibilité au gluten non-cœliaque » (SNGC). Les personnes sensibles aux aliments contenant du gluten, expérimentent des symptômes similaires à ceux de la maladie cœliaque et du syndrome de l’intestin irritable.
On distingue deux sortes de manifestations :
1. Celles digestives :
- Diarrhée et constipation chroniques, ainsi que des selles malodorantes ;
- Douleurs abdominales, ballonnements, flatulences ;
2. Celles non digestives :
- Fatigue prolongée ;
- Anémie par carence en fer ou en vitamine B9 (acide folique) ;
- Perte de poids ;
- Aphtes récidivants ;
- Dermatite herpétiforme (DH), une dermatose bulleuse auto-immune ;
- Maux de tête ;
- Crampes, douleurs articulaires et musculaires ;
- Maladie des gencives, mauvaise haleine ;
- Troubles du comportement : colère, dépression, troubles du sommeil ;
- Fracture par ostéoporose ;
- Stérilité inexpliquée par ailleurs ;
- Neuropathie périphérique, une atteinte des nerfs des membres.
S’il n’existe pas de traitement, un régime sans gluten fait disparaître les symptômes.