Soudaines et très désagréables, les sueurs nocturnes se caractérisent par une transpiration excessive pendant le sommeil. Généralement bénignes et passagères, il convient toutefois de ne pas les négliger si elles perdurent. Elles peuvent être le signe d’une maladie non diagnostiquée, nécessitant l’avis d’un professionnel de santé.
8 pathologies favorisant les sueurs nocturnes :
- La ménopause. La chute des œstrogènes perturbe la régulation thermique du corps. Ces bouffées de chaleur nocturnes persistent souvent plusieurs années après l'arrêt des règles.
- L'andropause. La diminution progressive de la testostérone affecte également la température corporelle. Bien que moins intense, elle provoque des symptômes similaires à ceux de la ménopause.
- Les troubles thyroïdiens. Ces derniers génèrent des dérèglements majeurs. L'hyperthyroïdie accélère le métabolisme et augmente la production de chaleur.
- Les infections bactériennes ou virales. Ces pathogènes mobilisent le système immunitaire qui se défend en générant de la fièvre. Cette hausse de température entraîne une transpiration compensatoire, notamment la nuit.
- Les cancers. Certains d’entre eux et plus particulièrement le lymphome déclenche une hypersudation nocturne. Ce symptôme apparaît souvent précocement dans l'évolution de la maladie.
- Les troubles du sommeil comme l'apnée créent des micro-réveils répétés. Ces interruptions génèrent des pics de stress physiologique accompagnés de sueurs.
- Les troubles neurologiques comme la maladie de Parkinson altèrent également la thermorégulation. Les lésions du système nerveux central perturbent l’ensemble des mécanismes qui permettent à l’organisme de maintenir une température stable.
- L'hypoglycémie nocturne chez les diabétiques engendre des sueurs réflexes. Passant inaperçus, ces épisodes perturbent significativement le sommeil.
Identifier la cause permet d'orienter efficacement la prise en charge et de retrouver des nuits sereines.