Avec 25 000 nouveaux cas dépistés chaque année en France, la maladie de Parkinson ne cesse d’augmenter en raison du vieillissement de la population. 80% des personnes atteintes sont âgées de plus de soixante ans en moyenne.
D’évolution lente, elle se développe de façon insidieuse pendant de nombreuses années avec une disparition très progressive des cellules du cerveau permettant la fabrication de dopamine, une molécule chimique responsable du contrôle de nos mouvements. Les symptômes n'apparaissent que lorsque 50 à 70% de ces neurones sont détruits et que le cerveau n'arrive plus à compenser.
Les 3 signes cliniques les plus connus :
- Une lenteur de mouvements (akinésie) ;
- Des tremblements au repos disparaissant lors de mouvements volontaires ;
- Une raideur des muscles (hypertonie musculaire).
Mais aussi :
- De la fatigue ;
- Des pertes de mémoire ;
- Des difficultés à se concentrer ;
- De la constipation ;
- Des troubles urinaires ;
- Des problèmes de déglutition.
Comment la dépister ?
Le diagnostic de la maladie de Parkinson repose sur un examen médical pratiqué par un neurologue. Il consiste à :
- Réaliser une anamnèse du patient pour retracer son historique médical ;
- Évaluer les capacités motrices en étudiant la dextérité des doigts, la rigidité des bras, des jambes ou du tronc, le tremblement d’un membre au repos (généralement d’un seul côté), les troubles de la posture ou de l’équilibre ;
- Effectuer une scintigraphie du cerveau permettant d’explorer la quantité et la densité des molécules chargées de transporter la dopamine.
N’ignorez pas les symptômes ! Consultez un neurologue pour avoir son avis au moindre soupçon.