La dysphagie (ou trouble de la déglutition) concerne près de 15% des Français. Elle se traduit par une difficulté à avaler ce que l’on est en train de mastiquer. Cette pathologie peut être transitoire ou devenir permanente, notamment chez les personnes âgées. Le risque de dénutrition est alors important ! Elle peut être :
- Haute ou oropharyngée. Elle rend difficile la progression des aliments vers l'œsophage. Des pathologies neurologiques ou musculaires sont généralement en cause.
- Basse ou œsophagienne. Elle provoque une gêne ou une douleur thoracique lors de la déglutition.
5 symptômes évocateurs de la dysphagie :
- Une gêne ou des brûlures lorsque l’on avale ;
- Des éructations douloureuses ;
- Des fausses routes suivies de toux ;
- Des régurgitations alimentaires nasales ou orales ;
- Une salivation abondante (hypersialorrhée)...
6 causes possibles :
- Une anomalie du palais ;
- Des lésions à l’œsophage ;
- Une maladie infectieuse (angine, herpes, goitre…) ;
- Une tumeur ;
- Un reflux gastrique œsophagien (RGO) ;
- Une maladie neurologique (Alzheimer, Parkinson…).
Le traitement de ce trouble dépend principalement de sa cause. Dès lors que son origine est découverte, la dysphagie peut se traiter par traitement médicamenteux ou bien chirurgical s’il est nécessaire d’extraire le corps étranger, la tumeur ou autre masse pouvant gêner le passage des aliments. Le mieux est de consulter en première intention, un gastro-entérologue ou un ORL pour faire le point.
