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Publié le 06/04/2023 | La Rédaction

Alzheimer & Parkinson

Parkinson : mieux dépister pour mieux traiter

Deuxième pathologie neurodégénérative après Alzheimer, la maladie de Parkinson concerne près de 200 000 personnes en France. Comment la dépister ? Quels sont les traitements ? Faisons le point.

Asymptomatique pendant de nombreuses années, cette dégénérescence chronique qui touche le système nerveux central, évolue de façon lente et progressive. C’est lorsque le niveau de dopamine dans l’organisme devient trop insuffisant (entre 50 et 70% de manque) que les symptômes se déclarent.

Les 3 principaux signes qui doivent alerter :

  1. Une raideur musculaire. Les muscles sont hypertendus et donc difficiles à maîtriser.
  2. Des tremblements au repos. Ils se produisent principalement au niveau des bras, des mains et des jambes.
  3. Une lenteur pour effectuer des mouvements. La marche est ralentie, le lever devient plus difficile…

Mais aussi :

La maladie de Parkinson se décompose en deux phases :

  • Durant les phases « Off », la personne présente des signes d’akinésie (instabilité posturale, difficultés à marcher, risque de chutes élevé).
  • Durant les phases « On », elle est mobile et alerte mais effectue des mouvements involontaires (appelés dyskinésies).

Le diagnostic repose principalement sur :

  • L’étude des différents symptômes ;
  • Un examen approfondi effectué par un neurologue par le biais d’une IRM ou d’un scanner cérébral.

Lorsque la maladie est déclarée, la mise en place d’un traitement par voie orale à base de dopamine permet d’atténuer les troubles de la motricité. Ce traitement agit généralement pendant de nombreuses années (entre cinq et dix ans en moyenne), avant de réapparaître lors d’une nouvelle poussée. En complément de la médication, une rééducation physique et orthophonique est essentielle pour maintenir au maximum les capacités motrices et verbales du patient.

Lorsque la maladie a trop évolué, il est possible d’avoir recours à une intervention chirurgicale : une neurostimulation profonde. Elle consiste à implanter des électrodes dans le cerveau du malade qui vont permettre d’agir sur les tremblements involontaires. Via les électrodes, les stimulateurs envoient des impulsions électriques qui activent les cellules nerveuses. Cette stimulation localisée corrige les effets de l’insuffisance en dopamine et réduit fortement les symptômes moteurs de la maladie.

La prise du traitement médicamenteux peut entraîner des effets secondaires comme des nausées, des vomissements ou des compulsions alimentaires. Nous pouvons les soulager grâce à des solutions naturelles : plantes adaptogènes, homéopathie, phytothérapie… 

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