L’anosmie (perte de l'odorat) est une pathologie dont on parlait peu jusqu’à l’apparition de la Covid-19 et ses symptômes. Comment se traduit-elle ? Quelles en sont les causes ? Focus sur un mal au lourd impact sociétal.
Encore méconnue il y a quelques mois, la perte de l’odorat est aujourd’hui au cœur de l’actualité. Si elle fait partie des principaux symptômes évocateurs de la Covid-19, elle touche habituellement plus de 3 millions de Français selon le CNRS.
Qu’elle soit partielle ou définitive, différentes causes peuvent la déclencher :
- Une infection virale comme la rhinite ou la sinusite.
- La présence de polypes dans les sinus.
- Le développement de pathologies chroniques ou neurologiques (Alzheimer, Parkinson, Sclérose en plaques…).
- L’évolution d’une tumeur dans les sinus, qu’elle soit bénigne ou maligne.
- L’exposition prolongée à des produits toxiques en milieu professionnel (ciment, essence, plomb…).
- Un traumatisme crânien, à la suite d’un choc brutal.
Un trouble olfactif entraîne très souvent avec lui une agueusie (perte du goût). Cette double peine favorise un état dépressif pour celui qui en souffre. La perte de ces sens essentiels limite certains bonheurs de la vie comme sentir ses proches ou le plaisir de manger. Cela peut même s’avérer dangereux. Il est par exemple impossible d’identifier la moindre odeur de brûlé ou de gaz.
En cas d’anosmie, partielle ou totale, consultez un médecin ORL afin d'établir un diagnostic.