De nombreuses études ont prouvé les bienfaits du sport sur la santé des femmes. Au-delà de maintenir une bonne forme physique, pratiquer une discipline sportive régulière est essentiel dans la prévention et la gestion de nombreuses pathologies, quel que soit leur âge ou leur mode de vie.

Un cœur et des artères en forme

Contrairement à ce que l’on pense, les maladies cardiovasculaires (infarctus du myocarde, accidents vasculaires cérébraux, …) touchent plus de femmes que d’hommes en France. Souvent sous-estimées, elles tuent huit fois plus que le cancer du sein, selon la Fédération Française de Cardiologie. Faire de l'exercice pendant 30 minutes par jour peut réduire jusqu'à 30% les risques de maladies cardiovasculaires. Le sport renforce et entraîne le cœur, améliore le travail d’éjection du sang du myocarde vers les artères, et inversement.

Un impact positif contre le cancer du sein

En stimulant le système immunitaire, l’activité physique favorise également les défenses naturelles contre les cellules cancéreuses. Faire du sport avant, pendant et après un cancer a un effet protecteur sur la maladie. Il permet de prévenir le surpoids et l’obésité ou de moduler la production de certaines hormones intervenant dans la croissance tumorale. À long terme, il diminue de 50% le risque de rechute pour ceux qui ont eu un cancer, de 28% le risque de décès, et de 20 à 3 % celui de le développer chez celles qui ne l’ont pas encore.

Un bouclier contre l’ostéoporose

Les exercices de renforcement, tels que la marche rapide ou les séances de musculation légère, augmentent la densité osseuse. Chaque action musculaire sollicite les muscles squelettiques aux points d’attaches sur les os, stimulant les ostéoblastes (cellules de formation des tissus osseux). Ce qui est bon pour notre ossature, l’est également pour nos articulations.

Une alliée pendant la grossesse

S’il n’y a pas de contre-indication à la pratique, l’activité physique aide la maman à traverser cette période naturelle dans les meilleures conditions et à la préparer à l’accouchement. Bouger aide aussi à diminuer le diabète gestationnel, à limiter la prise de poids, la dépression post-partum, le baby blues… Très bénéfique pour la mère, l’activité physique pendant la grossessel’est aussi pour le bébé.

Une silhouette renforcée

Au-delà des bénéfices esthétiques, les sports comme la natation, le pilates ou le yoga renforcent les muscles et améliorent la posture, réduisant ainsi les douleurs lombaires fréquentes.

Bouger, c’est investir dans sa santé physique et psychologique. En procurant un certain plaisir, il atténue le syndrome dépressif et les anxiétés, favorise le sommeil, donne la pêche ! Rien de tel pour évacuer la charge mentale !