Apparaissant généralement à partir du troisième trimestre de grossesse, le « syndrome de Lacomme » se caractérise par une distension des ligaments liée à la sécrétion hormonale afin de permettre au bébé d’avoir suffisamment de place pour se développer. Sans compter qu’en grandissant, le centre de gravité de la future maman bascule vers l'avant et exerce alors une forte tension sur la zone pelvienne et le bassin. Résultat, les muscles abdominaux s’affaiblissent et n’assurent plus leur rôle de maintien du bassin.
Ce phénomène génère des douleurs aigues au niveau de la zone du pubis, de l’intérieur des cuisses et de l’utérus. Elles peuvent être particulièrement invalidantes.
3 principaux symptômes caractéristiques
Parmi les douleurs les plus fréquemment ressenties, on retrouve :
- Une forte pesanteur dans le bas du ventre ;
- Des tiraillements au niveau du bassin ;
- Une sensation d’hématome à l’entre-jambes.
Rassurez-vous ! Bien que très inconfortable, ce syndrome ne présente aucun risque pour la santé du fœtus ou la vôtre. Il ne provoque pas de contractions et n'est pas non plus associé à un risque d'accouchement prématuré.
5 manières de calmer une crise aigüe
- Reposez-vous. Le mal et la gêne pouvant être accentués par la marche et la position debout prolongée, allongez-vous le temps nécessaire. Mettez-vous de préférence sur le côté avec un coussin entre les jambes ;
- Portez une ceinture de grossesse. Elle participe à supporter le poids dubébé pour éviter qu’il appuie trop sur la zone pelvienne ;
- Utilisez une bouillotte. La chaleur favorise le relâchement musculaire, réduit les contractures et procure une sensation d’apaisement ;
- Prenez des antalgiques. Le paracétamol pour vous soulager si le mal est trop intense. Veillez toutefois à ne pas en prendre de façon régulière en raison du risque qu’il peut induire sur votre foie ainsi que sur la santé de votre bébé ;
- Consultez un ostéopathe. Ses différentes manipulations ciblées au niveau du bassin réduisent les tensions à l’origine de l’inconfort.
Une prise en charge précoce et adaptée permet de bien gérer cette affection jusqu'à l'accouchement. N’hésitez pas à en parler à votre gynécologue.