L’hyperacousie se caractérise par une hypersensibilité aux sons. Le seuil de tolérance est anormalement bas et devient même très pénible à supporter au quotidien. Pourtant la personne touchée n’a pas une ouïe plus développée qu’une autre. 10 millions de Français seraient concernés par ce dysfonctionnement auditif selon l’INSERM. Parmi eux, 600 000 seraient affectés par une forme plus ou moins modérée et 1 200 par une atteinte plus sévère.
Une sonnerie de téléphone, un couvert qui tombe au sol, la mise en marche d’un appareil ménager ou encore l’éclat de rire d’un enfant provoquent alors une gêne presque intolérable. Cela génère des symptômes secondaires comme :
- Des maux de tête ;
- Des nausées ;
- Du stress et de l’anxiété ;
- De la fatigue.
Cet inconfort permanent entraîne à long terme, un repli sur soi et la peur constante d’avoir mal aux oreilles. L’isolement social et les troubles dépressifs sont alors très importants.
Comment dépister l’hyperacousie ?
Un bilan ORL est indispensable pour poser le diagnostic. Un test auditif en cabine insonorisée permet de définir la mesure audiométrique du seuil d’inconfort et ainsi d’identifier les sons problématiques.
Les traitements recommandés
- L’utilisation de dispositifs médicaux, appelés bruiteurs. Ils adoucissent et atténuent certains sons.
- La sophrologie ou les thérapies cognitivo-comportementales aident les patients à canaliser leur stress et leur anxiété.
- Certains médicaments comme des anxiolytiques ou des antidépresseurs, sont prescrits si nécessaire.
Vous êtes concerné ? Nous pouvons vous soulager avec des bouchons d’oreilles ou un casque antibruit.