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Publié le 24/04/2025 | La Rédaction

Médecine générale

Les myosites : des maladies auto-immunes rares des muscles

Maladies dégénératives affectant principalement les muscles squelettiques, il existe différentes formes de myosites. Zoom sur leurs spécificités.

Les myopathies inflammatoires ou « myosites » toucheraient 1 personne sur 7 000 en France selon l’Association Française pour la Myopathie (AFM Téléthon). Déclenchées par un dérèglement du système immunitaire, ces pathologies auto-immunes attaquent les muscles et peuvent également atteindre d’autres organes comme la peau, les poumons ou les articulations.

Quelle que soit leur forme, elles provoquent toutes une faiblesse musculaire, de la fatigabilité à l’effort et des douleurs plus ou moins intenses. Cette gêne s’installe progressivement en quelques semaines ou mois.

Les 5 formes à connaître :

  1. La myosite à inclusions. C’est la plus fréquente des myopathies inflammatoires après l’âge de 50 ans. Elle associe une inflammation et une dégénérescence des cellules musculaires. Elle touche plus particulièrement les muscles des mains, des jambes et des pieds ainsi que ceux servant à déglutir ou qui maintiennent le dos et le cou droits. 
  2. La dermatomyosite. Elle se caractérise par une éruption cutanée et des rougeurs le plus souvent au niveau du visage. Elle génère par ailleurs une faiblesse et des douleurs, notamment dans les bras, les épaules et les cuisses.
  3. La myosite nécrosante auto-immune. Cette myosite, en l’absence de traitement, conduit à l’atrophie musculaire la plus sévère et handicapante. Elle est parfois déclenchée par un médicament qui abaisse le taux de cholestérol, appartenant à la famille des statines. Les symptômes apparaissent souvent deux à trois ans après le début du traitement, mais persistent ou s’aggravent après son arrêt.
  4. La polymyosite. Beaucoup plus rare, elle atteint de façon isolée les muscles des épaules et des hanches.
  5. La myosite de chevauchement. Elle désigne une myopathie inflammatoire idiopathique se développant chez une personne atteinte d’une autre maladie rhumatismale telle que le lupus érythémateux ou la sclérose systémique. Les manifestations peuvent donc être très différentes d’une personne à l’autre selon le type de pathologie associé.

En cas de symptômes évocateurs, consultez sans attendre un rhumatologue. 

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