La migraine ophtalmique, également connue sous le nom de migraine avec « aura », est une céphalée qui se distingue par l'apparition de symptômes visuels distincts avant l'attaque migraineuse. Le plus souvent, ils se manifestent sur le côté de la tête opposé à celui de la migraine qui va suivre. Même s’ils diffèrent d’un individu à l’autre, ils sont presque toujours les mêmes : points lumineux dans le champ visuel, taches scintillantes de petites tailles et vision floue ou déformée. Ces troubles visuels peuvent eux-mêmes être précédés ou s'accompagner de sensations de picotements des doigts ou des lèvres ainsi que des difficultés à trouver le mot juste, l’impression de manquer de mot.
Les causes possibles ?
Si certaines se déclenchent à cause d’une sensibilité aux changements de lumière et aux rayons du soleil, d’autres facteurs déclencheurs sont également à prendre en compte :
- Le stress, la colère, la contrariété ou l’excitation ;
- Le manque de sommeil ;
- La consommation d’alcool et de tabac ;
- L’absorption de certains aliments comme le chocolat ou la charcuterie, ou encore des boissons telles que le café ;
- Les stimuli sensoriels : bruits, odeurs, lumière ;
- Les menstruations et autres bouleversements hormonaux ;
- Les conditions météorologiques comme la chute brutale de la pression atmosphérique.
Les mécanismes exacts derrière la migraine ophtalmique ne sont pas complètement compris, mais il est largement accepté qu'ils impliquent des changements neurologiques complexes dans le cerveau et le système vasculaire.
Comment la gérer ?
- Trouver un endroit calme et sombre pour se reposer. Cela peut grandement aider à réduire les symptômes.
- Appliquer du froid. Une compresse froide sur le front et les yeux peut soulager la douleur et réduire l'intensité de la migraine.
- Bien s’hydrater. Boire beaucoup d'eau aide à prévenir ou atténuer une crise.
- Avaler de la caféine avec modération. À petite dose, elle peut soulager les symptômes pour certaines personnes, mais attention à ne pas en abuser car cela pourrait aggraver les migraines.
- Prendre des antalgiques (paracétamol, aspirine, ibuprofène, anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS)) réduisent l'intensité des céphalées.
- Éviter les déclencheurs. Connaître les facteurs qui engendrent les migraines est crucial.
Consultez votre médecin généraliste si les crises sont récurrentes. En fonction des symptômes, de l’intensité, il peut juger pertinent de vous diriger vers un neurologue, dont le traitement des migraines fait partie du champ de ses spécialités.