Au deuxième rang des pathologies les plus invalidantes, la migraine n'est qu'un gros mal de tête ? Détrompez-vous ! Il en existe plusieurs types, chacune ayant ses propres symptômes et déclencheurs.
- La migraine avec aura. Elle s’accompagne ou est précèdée par des troubles neurologiques transitoires : visuels (90% des cas), sensitifs, du langage et/ou de la parole, ou encore des troubles moteurs. Ces symptômes concernent 20 à 30% des migraineux selon l’Inserm. Ils peuvent durer entre 30 minutes et 1 heure.
- La migraine sans aura. Elle se manifeste par une céphalée modérée à sévère qui dure de 4 à 72 heures. On l’associe à des nausées, voire des vomissements, et/ou une hypersensibilité à la lumière et au bruit (photophobie et phonophobie).
- La migraine ophtalmique. Elle correspond à la survenue de maux de tête unilatéraux avec une douleur pulsative au niveau de l’œil, précédés par des troubles visuels, appelés « aura » : vision floue, points lumineux, contour trouble, halos colorés, apparition de formes, champ visuel réduit, etc.
- La migraine vestibulaire. Entraînant des vertiges et des troubles de l’équilibre, elle est souvent confondue avec les troubles de l’oreille interne.
- La migraine menstruelle ou cataméniale. Elle survient chez certaines femmes juste avant ou pendant leurs règles.
- La migraine chronique. Elle se définie par la survenue de crises récurrentes pendant au moins 15 jours par mois, depuis plus de 3 mois.
- La migraine hémiplégique familiale. Plus rare, cette maladie héréditaire se manifeste par une paralysie temporaire d'un côté du corps, souvent précédée de signes neurologiques tels que des engourdissements ou des picotements.
Chaque forme de migraine présente des caractéristiques spécifiques et nécessite une prise en charge adaptée pour soulager les symptômes et améliorer la qualité de vie des patients.