Depuis plusieurs semaines, la Haute Autorité de Santé (HAS) constate une augmentation importante des cas de pneumopathie à mycoplasme. Elle serait notamment due, selon Santé Publique France, au « cycle épidémique » se produisant tous les 3 à 7 ans en moyenne. Cela signifie qu’une pathologie apparaît de manière régulière sur une période donnée et touche un grand nombre de personnes. La réduction importante des gestes barrières y contribue également, comme pour la recrudescence des cas de Covid-19, de gastro-entérite ou encore de grippe.
La bactérie « mycoplasma pneumoniae » se transmet principalement par les gouttelettes expulsées dans l’air. Parmi les symptômes les plus fréquents ont relève :
- De la fièvre ;
- De la toux ;
- Des maux de tête ;
- Des maux de gorge ;
- Des malaises.
Avec une période d’incubation de deux à trois semaines en moyenne, les enfants fréquentant les collectivités (écoles, centres aérés, etc.) et les jeunes adultes à leurs contacts (moins de quarante ans) sont les plus touchés. Si pour la plupart, cette infection des voies respiratoires guérit spontanément, 25% d’entre eux développent une pneumonie pouvant persister plusieurs semaines.
Comment la diagnostiquer ?
Il est nécessaire, en complément des signes cliniques évoqués, d’effectuer :
- Un examen sanguin pour déceler la présence de la bactérie selon le niveau d’anticorps ;
- Une radio des poumons afin de visualiser l’étendue de l’infection ;
- Un test PCR permettant de détecter l'ADN de l’agent pathogène.
Quel traitement ?
Pathologie d’origine bactérienne, la prise d’antibiotiques de la famille des macrolides reste recommandée. Une réévaluation de l’état de santé de la personne malade est préconisée à la fin du protocole, pour s’assurer de son bon rétablissement.
Au moindre symptôme, soyez vigilant et consultez votre médecin généraliste ou votre pédiatre s’il s’agit de votre enfant.