Si près de 10% des femmes, âgées de 36 à 40 ans en moyenne, souffrent d’endométriose selon l’association EndoFrance, elles sont aussi 11 à 13% à être touchées par l’adénomyose.
L’adénomyose est causée par une anomalie au niveau de la jointure entre l’endomètre (muqueuse qui tapisse l’utérus) et le myomètre (muscle de la paroi utérine) qui va laisser des cellules s’infiltrer. Elle concerne principalement les femmes ayant déjà eu plusieurs enfants et ayant subi une césarienne ou un curetage, opération qui consiste à gratter l’intérieur de l’utérus notamment lors d’une fausse-couche incomplète.
La différence entre adénomyose et endométriose ? La propagation des cellules ! L’endométriose envahit certains autres organes comme la vessie, les ovaires, le vagin, le rectum, ou encore l'intestin. L'adénomyose, quant à elle, s'attaque uniquement à l'utérus.
Pour la dépister, il est nécessaire de réaliser une échographie endovaginale, afin de visualiser la forme et la taille de l’utérus et vérifier s’il y a une inflammation du myomètre.
2 maladies gynécologiques distinctes mais des symptômes similaires :
- Des règles abondantes et qui durent longtemps (ménorragie) ;
- Des douleurs pendant la période menstruelle (dysménorrhée) ;
- Des pertes de sang en dehors des cycles (métrorragie) ;
- Une fatigue chronique ;
- Des nausées et/ou vomissements ;
- Des rapports sexuels douloureux ;
- Des difficultés à concevoir à un enfant.
3 façons de traiter l’adénomyose :
- Soulager la douleur en première intention, en prenant des analgésiques comme du paracétamol ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) associés à une contraception hormonale à base de progestérone (pilule ou stérilet). La diffusion d’hormones met au repos le travail des ovaires et limite par conséquent les douleurs.
- Ôter sous anesthésie générale les tissus endommagés afin de reconstruire la paroi utérine.
- Faire une ablation de l’utérus (hystérectomie) si la douleur reste trop intense et qu’aucun nouveau projet de grossesse n’est envisagé.
Le traitement dépend de plusieurs facteurs :
- L’âge de la femme ;
- Le désir de grossesse ;
- Le stade d’avancement de la maladie.
En parallèle, nous pouvons vous proposer de nombreuses solutions pour agir sur vos symptômes (crampes, spasmes, tiraillements, ballonnements) comme la bouillotte, l’homéopathie, les huiles essentielles …