30 à 50% des femmes touchées par l’endométriose rencontrent des difficultés pour être enceintes. Cela s’explique par le fait que leurs organes reproducteurs (utérus, ovaires, trompes de Fallope, …) sont touchés par des lésions qui entraînent des adhérences, des rétractions fibreuses, une inflammation intra-péritonéale ou encore une altération du capital ovocytaire. Ces différents maux rendent complexe, voire inefficace toute fécondation.
Même touchées par la maladie, certaines parviendront avec beaucoup de patience, à tomber enceinte naturellement. Pour les autres, la prise en charge dépend principalement du niveau d’atteinte et de leur âge.
4 alternatives possibles pour maximiser ses chances de procréer :
- Une intervention chirurgicale peut être pratiquée pour éliminer certaines adhérences et ainsi maximiser naturellement les chances de concevoir sans assistance.
- Le coït dirigé consiste à étudier de façon détaillée les cycles d’ovulation, de manière à repérer avec précision la période propice à une fécondation.
- Une insémination artificielle (IA) est requise pour les jeunes patientes dont les tubes sont perméables mais qui n’ont pas réussi à démarrer une grossesse au bout d’un an.
- La Fécondation In Vitro (FIV) est recommandée lorsque la maladie est avancée ou que l’IA n’a pas fonctionné.
Sachez également que la gestation atténue les douleurs engendrées par l’endométriose, puisque les menstruations sont suspendues pendant plusieurs mois. N’hésitez pas à poser toutes les questions nécessaires à votre gynécologue afin d’établir avec lui le parcours le plus adapté à votre situation.