Touchant environ 10% des femmes en âge de procréer, cette pathologie gynécologique inflammatoire chronique se caractérise par le développement de tissu utérin en dehors de l'utérus au cours des menstruations. Souvent confondue avec des règles douloureuses ou de l’adénomyose, celles qui en sont touchées mettent sept années en moyenne avant de bénéficier d’un diagnostic. Durant ce long laps de temps, les lésions poursuivent leur développement et induisent des douleurs de plus en plus invalidantes.
À ce jour, il n’existe pas de traitement capable de guérir l’endométriose. Toutefois, un diagnostic précoce permettrait de bénéficier d’une prise en charge plus rapide et ciblée afin de ralentir, voire de stopper son aggravation ! Grâce à l’avancée de la recherche, de nouvelles méthodes de détection, encore en phase de test, pourraient être utilisées !
3 innovations majeures :
- Le test salivaire. Il repose sur l'analyse des micro-ARN présents dans la salive. Ces petites molécules régulatrices, dont la concentration varie en présence de l’affection, constituent des biomarqueurs fiables de la maladie.
- L'intelligence artificielle. L’analyse d’algorithmes spécialement développés à partir d’images radiologiques telles que l’IRM aiderait à identifier des lésions suspectes.
- Les biomarqueurs sanguins spécifiques. Cette analyse de sang pourrait également permettre de déceler la maladie en s’appuyant sur l'identification d'un panel de différentes protéines considérées comme des indicateurs spécifiques de l’endométriose.
3 avantages du diagnostic précoce :
- Une prise en charge individualisée des douleurs ;
- Une meilleure préservation de la fertilité grâce à des traitements adaptés ;
- Une réduction des complications liées à l’évolution de la maladie sur d’autres organes.
Ces dispositifs offrent de nouvelles perspectives permettant à des milliers de femmes de bénéficier d’un traitement adapté dans les meilleurs délais !