Mêmes si les troubles du sommeil sont passagers, ils peuvent perturber le développement, l’humeur et la scolarité des enfants. Mieux vaut donc prévenir pour mieux dormir !
L’insomnie correspond à des anomalies de l'installation, de la durée et de la qualité du sommeil. Elle touche 25 à 50 % des enfants de moins de 5 ans. Elle peut être engendrée par de l'anxiété, des tensions familiales ou des routines de coucher irrégulières. Elle comprend :
- Les difficultés d’endormissement qui commencent quand l’enfant ne parvient pas à s’endormir dans un délai de 30 minutes.
- Le refus du coucher qui touche les petits entre 1 et 2 ans ou les plus grands qui veulent décider de leur heure de se mettre au lit ou habitués à se coucher tard plusieurs nuits consécutives.
- Les réveils nocturnes avec difficulté à se rendormir qui concernent la majorité des enfants entre 9 mois et 3 ans, y compris les bébés qui avaient appris à faire leurs nuits entre 3 et 6 mois.
Les hypersomnies ou sommeil excessif, se traduisent par des périodes de sommeil plus longues que la moyenne et une sensation de fatigue persistante au réveil. Les enfants qui en souffrent peuvent dormir jusqu'à 12-14 heures par nuit, mais se réveiller épuisés. Ce trouble est lié à des causes variées, comme l'apnée du sommeil, un manque de stimulation cognitive...
Les parasomnies se manifestent généralement entre 3 et 12 ans, pouvant perturber le sommeil profond. Elles comprennent :
- Le somnambulisme qui entraîne des déplacements ou des actions inconscientes ;
- Les terreurs nocturnes qui se caractérisent par des crises d'angoisse aiguës, souvent accompagnées de hurlements, de pleurs et de mouvements incontrôlés ;
- Les cauchemars, quant à eux, sont des rêves perturbants qui réveillent en pleine nuit.
Bien que courants, les troubles du sommeil chez les enfants ne doivent pas être pris à la légère. Une bonne hygiène du sommeil, associée à une écoute attentive des besoins de l'enfant, permet généralement de retrouver des nuits réparatrices.