Potentiellement mortel s'il n’est pas pris en charge rapidement, le scorbut réapparaît de plus en plus dans les pays développés. En cause ? Une alimentation insuffisamment riche en produits frais (fruits et légumes) gorgés de vitamine C, au profit des plats préparés et des aliments ultra-transformés. Or, un apport de 110 mg d’acide ascorbique par jour est nécessaire pour un adulte âgé de 20 à 60 ans, de 120 mg pour les personnes âgées. Une consommation quotidienne de 5 fruits et légumes suffit pour couvrir ces besoins.
Bien que relativement rare, certains individus sont plus à risque que d’autres d’être touchés, notamment en cas de :
- Précarité empêchant d’avoir une alimentation suffisamment variée ;
- De diabète nécessitant des besoins nutritionnels spécifiques ;
- Consommation excessive d’alcool ou de tabac favorisant les carences ;
- Régimes très restrictifs.
Comment le diagnostiquer ?
Seule une analyse sanguine permet de poser le diagnostic. Elle consiste à doser le taux de vitamine C dans le sang. Selon la Haute Autorité de santé (HAS), un taux inférieur à 2 mg/L confirme qu’il s’agit bien du scorbut.
3 moyens de le traiter :
- Consommez de façon régulière des fruits et légumes frais riches en vitamines C. Privilégiez les agrumes (oranges, citrons, pamplemousses), les fraises, les kiwis, les poivrons, les tomates et le brocoli ;
- Préférez les aliments crus ou peu cuits afin de préserver leur teneur en vitamine C ;
- Supplémentez-vous : la prise de compléments peut être recommandée en cas de difficultés d’absorption.
Vous l’aurez compris, une alimentation suffisamment variée et équilibrée participe à prévenir les éventuelles carences. Manger sainement contribue au bon fonctionnement de votre organisme !