En cas d’endométriose, des fragments d’endomètre se déposent hors de l’utérus, affectant alors différents organes à proximité de la zone utérine comme les ovaires ou la vessie. Lorsqu’elle touche les intestins, le côlon ou le rectum, on parle alors « d’endométriose digestive ». Des nodules se développent progressivement sur la paroi digestive et favorisent des adhérences pouvant, à long terme, provoquer une occlusion intestinale. Elle fait partie des formes profondes de la maladie, responsables de réactions inflammatoires au moment des règles.
Les 4 principaux symptômes qu’elle engendre :
- Des douleurs abdominales ;
- Une alternance de constipation et de diarrhée ;
- Des ballonnements ;
- Des flatulences.
Toutefois, il est souvent difficile de la diagnostiquer ! De nombreuses femmes atteintes d’endométriose (entre 50 et 60% selon l’association EndoFrance) présentent des symptômes similaires mais pour une autre raison. Cela s’explique par le fait que ces dernières peuvent également souffrir d’une pathologie digestive comme le syndrome du côlon irritable ou la maladie de Crohn qui déclenchent les mêmes gênes.
Pour confirmer le diagnostic, il est nécessaire de pratiquer :
- Une échographie trans-vaginale ;
- Une IRM pelvienne ;
- Une écho-endoscopie rectale.
Comment soulager l’endométriose digestive ?
La prise en charge repose sur un traitement hormonal comme une pilule en continu ou une ménopause artificielle. En bloquant les règles, on prévient ainsi l'évolution de la maladie. À un stade avancé, la chirurgie peut également être envisagée pour retirer les différents nodules.
Vous vous sentez concernée ? Faites part de vos symptômes à votre gynécologue. Il vous orientera sur les examens à réaliser.