Différentes maladies sont susceptibles d’affecter la bonne santé des reins. Si certaines sont bénignes mais douloureuses, d’autres évoluent silencieusement et s’avèrent plus graves.
Une obésité, un manque d’activité physique, une hydratation insuffisante, un diabète, une hypertension artérielle ou encore une consommation régulière d’alcool ou de tabac, sont des facteurs favorisant le développement d’un problème rénal plus ou moins sévère comme :
- La pyélonéphrite. Cette infection est généralement provoquée par une cystite non ou mal soignée qui a atteint progressivement les reins. Elle entraîne de la fièvre, des douleurs dans l’aine et lors de la miction avec une présence de sang dans les urines. Des épisodes répétés créent sur le long terme, une inflammation du tissu interstitiel du rein. Il est essentiel de se faire traiter avec des antibiotiques dès les premiers signes pour éviter qu’elle ne dégénère.
- Les calculs rénaux. Ce sont des cailloux (résidus de calcium) qui se forment dans les reins. Lorsqu’ils migrent vers l’appareil urinaire, ils peuvent entraîner de vives douleurs appelées « coliques néphrétiques ». Si certains s’évacuent naturellement en urinant, il est parfois nécessaire de procéder à une urétéroscopie sous anesthésie générale afin de les retirer par fragments.
- Le cancer du rein. Son développement est silencieux. Il est le plus souvent découvert par hasard lors d’une échographie ou d’un scanner réalisé pour une autre raison. Il touche principalement les hommes de plus de 50 ans en moyenne. Le recours à la chirurgie est nécessaire pour retirer la tumeur, associée à une radiothérapie ainsi qu’une chimiothérapie.
- Une insuffisance rénale. Elle évolue lentement et sans s’en rendre compte. Progressivement, les reins n’assurent plus correctement leur fonction d’épuration. Les déchets et les liquides s'accumulent alors dans l'organisme. Pris en charge à temps, il est possible de freiner l’évolution de la maladie. Mais le plus souvent, les symptômes n’apparaissent qu’à un stade avancé. Le recours à la dialyse est alors indispensable pour assurer à leur place leurs fonctions en attendant une possible greffe. Une perte d’appétit, une fatigue importante, l’apparition d’œdème et de nausées doivent vous alerter.
Selon la Fédération de l’hospitalisation privée-Rein (FHP Rein) 5 à 10% de la population française, soit 3 à 6 millions de personnes, seraient concernés par une de ces affections.
Soyez vigilant et adoptez une hygiène de vie saine. En complément, pensez à vous faire dépister au moins une fois par an !