La rhinite allergique se caractérise par la survenue régulière, en dehors d’épisodes de rhume ou de grippe, d’éternuements en salve, d’écoulement et d’obstruction nasale.
Elle est liée à une inflammation des muqueuses respiratoires suite à l’activation des immunoglobulines E (IgE) par exposition à un allergène. Les IgE sont des anticorps naturellement fabriqués par le système immunitaire, qui circulent dans le sérum sanguin et se fixent sur des cellules du système immunitaire, les mastocytes. Lorsqu’un allergène « rencontre » ces cellules porteuses d’IgE, il s’y fixe et les active, ce qui déclenche la libération d’histamine aux effets multiples :
- Prurit (par irritation des terminaisons nerveuses) ;
- Hypersécrétion de mucus (nez bouché ou qui coule…).
La rhinite allergique de durée variable :
- Intermittente, 4 jours maximum par semaine ou pas plus de 4 semaines ;
- Persistante, plus de 4 jours par semaine et plus de 4 semaines.
De différents niveaux d’intensité :
- Légère, avec des symptômes peu gênants ne perturbant ni le sommeil, ni les activités professionnelles, scolaires, sociales, loisirs ;
- Modérée ou même sévère, venant alors fortement altérer le quotidien.
Toute rhinite allergique persistante, modérée à sévère, doit mener à consulter un médecin allergologue. Il en est de même pour celles qui ne sont pas soulagées après 7 à 15 jours de traitement médicamenteux.