Responsable d'angines, de rhino-pharyngites ou encore de bronchites, Mycoplasma pneumoniae est, après le pneumocoque, la bactérie la plus fréquemment impliquée dans les pneumonies aiguës. Transmise principalement par gouttelettes, son incubation est estimée entre 1 et 3 semaines. Lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue, cette bactérie peut contaminer les personnes de toutes tranches d’âges, même si elle touche plus souvent les enfants et les adultes de moins de 40 ans.
Les symptômes sont variés
On y retrouve généralement une toux persistante, de la fièvre, une fatigue extrême, des maux de gorge et des difficultés respiratoires. Ces signes peuvent ressembler à ceux d'une grippe sévère.
Quelle prise en charge ?
La Haute Autorité de Santé (HAS) rappelle qu’une antibiothérapie est indiquée en cas de suspicion de pneumonie à Mycoplasma pneumoniae, et ce, sans attendre la radiographie thoracique. L’azithromycine ou la clarithromycine sont généralement indiquées en première intention. L’antibiothérapie doit être efficace dans les 48 à 72h. Si tel n’est pas le cas, l’état du patient doit être réévalué. Les indications d’hospitalisation sont les mêmes que celles pour toute pneumonie aiguë communautaire. Si des complications comme l’asthme ou les pneumonies sévères peuvent survenir, la HAS rappelle que l’évolution est favorable dans la majorité des cas, la toux pouvant simplement perdurer 3 à 4 semaines.
La prévention repose sur des mesures d'hygiène simples, notamment le lavage fréquent des mains, l'utilisation de mouchoirs en papier jetables et l'évitement du contact étroit avec des personnes infectées. Consulter un professionnel de la santé.